Afin de vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts, nous utilisons des cookies.En continuant de naviguer sur le site, vous déclarez accepter leur utilisation. En savoir plus

Thérapie crânio-sacrée : Kundalini Yoga et ostéopathie

Kundalini yoga

Consultez un ostéopathe agréé près de chez vous.

Hero perso - REFLEX OSTEO - le 1er réseau national de permanence en ostéopathie

Dans un précédent article, nous avons vu les bases de la thérapie crânio-sacrée ostéopathique

Dans cet article, nous allons vers d'autres médecines complémentaires à l'ostéopathie. Chloé Arnoux ostéopathe D.O.  vous présente médecine ayurvédique, yoga et Kundalini.

Consulter un ostéopathe

La thérapie crânio-sacrée chez les ostéopathes

Pour rappel, cette thérapie théorisée à partir de 1900 par William Garden Sutherland, a pour but de s’assurer d’une fluctuation stable et continue de la production et la réabsorption du Liquide Céphalo-Rachidien (LCR), ce liquide produit à l’intérieur du cerveau et qui le protège des chocs, mais qui, en circulant dans la colonne vertébrale, protège aussi la moelle épinière qui vient se terminer à l’avant du sacrum. Ce liquide possède, en plus, un rôle nourricier et hormonal.

En travaillant via le crâne et le sacrum, l’ostéopathe s’assure que le mouvement de cette « respiration primaire » est correct.

Ce travail a pour but de traiter des troubles tels que la dépression, la fatigue chronique, les douleurs tissulaires, la fibromyalgie, etc. De redonner du bien-être au patient en travaillant sur son axe central.

Pour certains auteurs ostéopathes, ce LCR (Liquide Céphalo-Rachidien) contient « le souffle de vie ». Il est la source de tout. C’est lui qui donne la vitalité, la joie, la force.

Certaines maladies provoquent une fuite du LCR. En cas de diminution de la quantité de LCR dans la boite crânienne il y a un risque mortel pour le patient. En effet, il y a un équilibre des fluides dans le crâne mais aussi un équilibre des pressions. Si la pression augmente du fait d’une diminution de la quantité de LCR, le cerveau s’enfonce alors au niveau du cervelet et risque de le faire passer en dessous du crâne, de l’engager dans le trou laissant passer la moelle épinière. Cet engagement est mortel.

Le LCR est donc réellement un liquide vital.

Et il est reconnu comme tel dans d’autres cultures et traditions, dans d’autres médecines. Comme la médecine ayurvédique.

Médecine ayurvédique, Yoga et Kundalini

La médecine ayurvédique, indienne, se base comme l’ostéopathie sur le fait que le corps est un tout, corps et esprit ne font qu’un. Il faut donc intervenir aussi bien au niveau physique qu’au niveau psychique pour obtenir un équilibre compatible avec le bien-être.

La médecine ayurvédique contient trois piliers :

  • La diététique / la phytothérapie / la naturopathie : il est essentiel que la nourriture ingérée fasse du bien au corps et à l’esprit. Elle doit être adaptée à chaque typologie de patient. Ainsi qu’à son état du moment. Le médecin ayurvédique, après un bilan complet, établira le profil du patient et pourra ainsi lui fournir un régime alimentaire personnalisé.
  • Le yoga : il est indispensable de maintenir le corps en mouvement. De lui laisser l’opportunité de conserver sa bonne mécanique. Si le physique ne tient plus, l’équilibre est rompu et la maladie arrive. Tout comme pour l’ostéopathe, en Ayurveda le mouvement c’est la vie. Le yoga est donc la médecine physique par excellence pour le médecin ayurvédique.
  • La méditation : une fois le corps fourni en bon carburant, il a alors la capacité de se mouvoir correctement. Il faut encore veiller à l’équilibre de la psyché. La colère, la peur, l’hyperactivité, la tristesse ont des impacts qui finissent par dépasser le mental pour atteindre le corps. Il est donc nécessaire de réguler ses émotions, d’avoir la capacité de rester calme pour ne pas créer du stress qui finira par occasionner des douleurs.

Voici donc les bases de la médecine ayurvédique.

Le yoga, pratique de plus en plus connue et pratiquée, offre de très nombreux bénéfices  pour la santé (voir notre article yoga et ostéopathie). Il aide à réguler les hormones, à calmer les douleurs tissulaires, à renforcer les muscles, à protéger les articulations, il aide à la digestion, à la circulation du sang, au retour veineux.

S’il existe beaucoup de formes de Yoga différents, il en existe un très particulier, qui se rapproche beaucoup de l’ostéopathie crânio-sacrée : le Kundalini Yoga.

Médecine ayurvédique et Kundalini yoga

Kundalini, mythes, légendes et anatomie

Comme dans beaucoup de traditions anciennes, mythes et réalité sont mélangés. La physiologie est enjolivée pour l’insérer dans une pratique spirituelle.

Partons donc de la légende pour comprendre la réalité.

Dans la tradition Yogique, la Kundalini (qui veut dire bracelet entouré en spirale en sanskrit) désigne l’énergie vitale et spirituelle de l’être humain. Elle est représentée comme un serpent lové au niveau du bassin. Au niveau de mùlàdhara chakra, le chakra racine, celui qui nous enracine, qui nous donne de la force et de la stabilité. Le bassin donc, qui donne naissance à nos jambes. Le bassin qui soutient toute la colonne vertébrale et sans qui nous ne pourrions nous mouvoir.

C’est aussi au niveau du bassin que se trouve toute l’énergie sexuelle, l’énergie de vie et de donner la vie.

Normalement cette énergie, cette Kundalini, reste au repos. Elle est calme.

Au-dessus du bassin, s’érige la colonne vertébrale qui se finit par le crâne. Le lien entre le bassin, la colonne vertébrale et le crâne se fait par la moelle épinière mais aussi par les chakras chez les yogis.

Comme nous l’avons vu, le premier chakra se trouve au niveau du bassin. Le dernier, lui, se trouve au sommet du crâne. Au niveau de la fontanelle. A cet endroit, se situe l’accroche des fascias du crâne, la base de la circulation du LCR, la plupart des glandes du cerveau. Mais également un point de rencontre important du crâne, Bregma, le croisement entre les sutures frontales et pariétales. A un endroit où les biseaux crâniens doivent bouger pour que le sang crânien circule correctement.

Chez les Yogis ce point, ce chakra, s’appelle Sahasrara, le dernier chakra, celui qui donne accès au Nirvana.

Un des buts du yoga est de travailler les chakras un à un, pour les ouvrir et se laisser la possibilité de faire monter l’énergie jusqu’à Sahasrara, jusqu’à être libéré de tout.

Pour cela, le yogi réalise des postures, des asanas, qui libèrent les différentes parties de son corps.

Il travaille son équilibre et son enracinement pour travailler Mùlàdhara Chakra, le chakra du bassin.
Puis, les ouvertures de hanches, pour travailler Svadhisthana, le 2eme chakra, le chakra des organes génitaux et de la vessie.
Etc, jusqu’à travailler le 7e chakra par la méditation et plus ou moins des postures directement sur la tête où l’appui se fait au niveau de Bregma, et qui stimule la circulation sanguine et du LCR du cerveau.

Un yogi expérimenté peut alors, sous le contrôle d’un maitre yogi qui le surveille, tenter une montée de Kundalini. De faire monter l’énergie vitale, du fondement jusqu’aux astres que représente le crâne.

Le serpent s’érige et vient s’enrouler petit à petit, chakra après chakra le long de la colonne vertébrale. L’énergie s’éveille et se déploie à l’intérieur de Sushumna, la voie psychique centrale, un des canaux énergétiques du yoga par lesquels passent les chakras. Pour venir ouvrir la voie vers le Nirvana, l’accès au calme absolu.

Pour cela, le yogi va venir effectuer des mouvements de flexion et d’extension de la colonne vertébrale, de bas en haut, en s’aidant de la respiration. Il recrée un mouvement respiratoire primaire. Il vient accélérer son rythme en stabilisant son bassin, son sacrum. Il peut amplifier l’énergie déployée en rajoutant des vibrations qu’il produit lui-même en récitant des mantras. Les sons particuliers font vibrer les tissus du corps, les fascias.

En rajoutant des mouvements de rotation des bras et des jambes, il remonte le long de sa colonne vertébrale.

En cas de montée complète de la Kundalini, il peut alors ressentir un bien-être formidable. Une libération des tensions et des douleurs. De la vitalité. De la joie.

Il a ainsi réalisé une stabilisation de la fluctuation du LCR, il a détendu les membranes de tensions réciproques. Il a travaillé de manière très globale tous ces fascias.

Exactement ce que ferait un ostéopathe dans le cadre d’une thérapie crânio-sacrée !

Kundalini et yoga

Le Kundalini Yoga

Si la montée de Kundalini complète n’est pas forcément souhaitable, ni souhaitée, il faut, en tous cas, être accompagné dans ce processus. Il est ainsi nécessaire de pratiquer en compagnie d’un professeur expérimenté qui saura vous guider et comprendre ce qui vous arrive.

Tout comme pour se soigner, il vaut mieux avoir affaire à un vrai professionnel de santé, qu’au cordonnier du coin, même s’il est rempli de sagesse et de bons conseils !

La pratique du Kundalini Yoga peut, elle, être très bénéfique chez des personnes souffrant de troubles de l’humeur, de douleurs inflammatoires chroniques, de troubles du sommeil etc. Les cours n’allant généralement pas jusqu’à une montée complète, ils permettent de libérer un chakra ou une zone.

Un cours peut être consacré aux deux chakras du bassin quand un autre cours pourrait se concentrer sur le chakra du cœur, Anahata Chakra, et permettre une meilleure mobilité du tronc et des épaules.

Il y a donc toujours des bénéfices à trouver dans cette pratique qui se rapproche énormément de l’ostéopathie.

Contre-indications au Kundalini Yoga

Comme pour l’ostéopathie, ne pratiquez pas si vous avez de la fièvre ou un épisode inflammatoire intense et momentané.

L’impact sur le système cardio-vasculaire est très important, aussi si vous avez des problèmes cardiaques, il serait préférable de choisir un autre type de Yoga.

Les mouvements de Kundalini pouvant inclure des rotations, faites attention en cas d’arthrose des cervicales. Il vous faudra peut-être ralentir le rythme et réduire l’amplitude de vos mouvements.

Enfin,  en cas de troubles dépressifs ou anxieux, il est important d’en parler au préalable avec le professeur pour qu’il estime quel rythme vous préconiser et quels chakras il vaut mieux ouvrir pour commencer.

Comme pour tout, le kundalini n’est pas la réponse à tous les problèmes, rien n’est magique (malheureusement) et tout a une temporalité. Aussi même si l’impact sur le corps et la psyché est réel, cela peut prendre du temps. Plus ou moins selon les individus.

Il est donc nécessaire de passer l’épreuve de la frustration qui est très souvent la clé pour réduire le stress, l’anxiété et la dépression.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à en parler à des ostéopathes au fait de ce genre de pratique ou à des professeurs de Yoga certifiés.

Et surtout : écoutez votre rythme, prenez votre temps !

Consulter un ostéopathe


Article écrit par Chloé Arnoux, ostéopathe D.O. à Paris

Chloé Arnoux, ostéopathe D.O. à Paris
Racontez nous votre parcours thérapeutique, vos symptômes,
et votre éventuelle expérience avec l’ostéopathie !

Temoignages

Votre expérience est précieuse ! Partagez-là avec notre communauté de plus de 187489 patients.

Racontez nous votre parcours thérapeutique, vos symptômes, et votre éventuelle expérience avec l’ostéopathie !


Actu - REFLEX OSTEO - le 1er réseau national de permanence en ostéopathie

Retrouvez tous nos articles sur le thème "ADULTE"

zinc alimentation bienfaits

Les bienfaits du zinc

Votre navigateur est obsolète!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×