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Douleur à la vésicule biliaire : symptômes, causes et traitement

douleur vesicule biliaire

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Troubles digestifs ? Douleurs à la vésicule biliaire ? Vous cherchez des solutions pour traiter vos symptômes ? 
La vésicule biliaire est sollicitée quotidiennement à chacun de nos repas pour faciliter la digestion. Il arrive parfois qu’elle devienne douloureuse, notamment à cause de calculs. Près de 20% d’entre nous sont concernés par ce problème. Dans certains cas, il faut agir en urgence. 


Après avoir étudié les troubles digestifs et mis en pratique ses connaissances au quotidien auprès de ses patients, Stéphanie DHENNIN vous livre son expérience.
Comme elle, nous référençons de nombreux ostéopathes en France, formés et compétents sur le traitement des douleurs à la vésicule biliaire.
Afin de consulter un ostéopathe adapté à votre pathologie, pensez à indiquer les raisons de votre demande.

Mieux connaître la vésicule biliaire

La vésicule biliaire est un organe d’environ 10 cm, en forme de poire, situé dans l’abdomen. Elle est nichée sous le foie et est reliée aux organes voisins par de petits canaux. Il s’agit d’un réservoir permettant de stocker et concentrer la bile sécrétée par le foie. Il en fabrique jusqu’à 1,5 litre par jour, la vésicule n’en contenant que 50 ml.

La bile est un liquide jaune-verdâtre, contenant entre autres du cholestérol et des déchets éliminés par le foie (comme les médicaments). Elle permet de faciliter la digestion des graisses et de se débarrasser de certaines toxines.

Lors de nos repas, c’est l’arrivée des graisses alimentaires dans le duodénum (première partie de notre intestin grêle, juste après l’estomac) qui déclenche la contraction de la vésicule biliaire. La bile est alors dirigée par deux canaux biliaires jusqu’à notre intestin : le canal cystique et le canal du cholédoque.

anatomie vésicule biliaire

Quels sont les symptômes d’un problème de la vésicule biliaire ?

Généralement, on peut distinguer :

  • des douleurs abdominales hautes : sous les côtes à droite et au centre. Elles apparaissent brutalement et sont rythmées par les repas. Une alimentation riche augmente les douleurs ; le foie produit, en effet, plus de bile et la vésicule se contracte davantage. Ces douleurs sont violentes et s’intensifient rapidement jusqu’à devenir constantes. L’inspiration augmente la douleur. Elles peuvent se propager au dos, à l’omoplate et à l’épaule droite. Il s’agit de douleurs projetées qui sont le résultat d’une irritation des nerfs. Une douleur de l’épaule droite peut donc être la conséquence d’un problème vésiculaire.
  • des nausées et des vomissements : ils sont provoqués par l’intensité de la douleur.

On peut également remarquer, lors de complications :

  • une jaunisse, des selles décolorées et des urines foncées : la bile ne pouvant plus s’éliminer par l’intestin, elle se draine par le sang avant d’être évacuée dans les urines.
  • de la fièvre.

La présence d’un de ces deux symptômes, en plus des douleurs, doit vous faire consulter de toute urgence.

Pourquoi ma vésicule biliaire me fait mal ?

La vésicule peut être source de nombreux maux : calcul, infection, inflammation, polype, cancer…

La majorité des atteintes étant liée aux calculs, nous nous concentrerons sur ce point.

Qu’est-ce qu’un calcul biliaire ?

Les calculs biliaires, appelés aussi lithiases biliaires, sont des petits cailloux formés majoritairement par l’accumulation des cristaux de cholestérol dans la vésicule ou les canaux biliaires. Ces formations sont dues à une concentration importante de cholestérol dans la bile et à la stagnation de cette dernière. Attention, le cholestérol sanguin et biliaire sont deux choses différentes.

Les calculs biliaires sont fréquents, surtout avec l’âge. Dans 80% des cas, ils passent inaperçus et n’entraînent aucun symptôme. Ils sont alors découverts par hasard au cours d’une imagerie. Les lithiases non douloureuses ne nécessitent aucun traitement médical.

Les tailles de ces calculs sont très variables : du grain de sable à quelques centimètres. Lorsqu’ils sont petits, ils ralentissent l’évacuation de la bile qui prend alors une consistance boueuse. Les calculs de taille plus importante vont bloquer l’écoulement de la bile, cela peut aller jusqu’à l’obstruction.

Parfois, lorsque la vésicule biliaire se contracte, la lithiase s’engage dans les canaux biliaires. Elle peut s’évacuer en irritant la paroi du canal ou rester coincée à l’intérieur. Cela engendre une douleur caractéristique, que nous avons détaillée plus haut, appelée colique hépatique. Elle dure de 30 minutes à 4 heures puis disparaît dès que le calcul n’entrave plus la voie biliaire. Des nausées peuvent être présentes, mais la fièvre est absente.

Les crises de coliques hépatiques récidivent 2 fois sur 3.

Lors des coliques, une consultation chez votre médecin est nécessaire.

douleur calculs biliaires

La cholécystite

La cholécystite est une inflammation de la vésicule biliaire qui tourne souvent à l’infection, à cause de la stagnation de la bile. Dans 95% des cas, la cholécystite est une complication due aux lithiases biliaires. Le calcul réalise une obstruction souvent au niveau du canal cystique, la bile ne peut plus s’écouler. Si cet obstacle persiste trop longtemps (plus de 5 heures), la vésicule s’engorge et ses parois s’épaississent. Le patient ressent de fortes douleurs de colique hépatique plus intenses et prolongées. Une fièvre ou des frissons peuvent s’ajouter.

Il existe des cholécystites chroniques qui font souvent suite à la présence de calculs.

La cholécystite aiguë nécessite une prise en charge médicale rapide pour éviter d’autres complications.

L'angiocholite

    L'angiocholite est une infection aiguë et grave des voies biliaires. Le calcul a migré le long des canaux et reste bloqué au niveau du canal du cholédoque. La bile ne s’évacue plus, les canaux biliaires et le foie sont engorgés provoquant des douleurs abdominales intenses à type de colique hépatique. La douleur est présente en continu pendant plusieurs heures, il est difficile de respirer profondément. Une fièvre marquée s’installe très rapidement. Au bout de quelques jours, on peut remarquer que le blanc des yeux et le teint deviennent jaunes. C’est la jaunisse : la bile se draine dans le sang pour être évacuée par les urines. Les selles se décolorent et les urines se foncent.

    Si le calcul reste bloqué dans la partie basse du canal du cholédoque, il peut provoquer aussi une obstruction du canal pancréatique. Cela conduira à une inflammation du pancréas nommée pancréatite.

    La pancréatite et l’angiocholite imposent une prise en charge médicale urgente.

    Est-ce que tout le monde a des calculs biliaires ?

    Certains facteurs augmentent le risque d’en fabriquer :

    • l’âge : la vésicule biliaire se contracte moins bien au fur et à mesure des années, ce qui prédispose à la formation des calculs. A 70 ans, 15% des hommes et 30% des femmes sont concernés. Ce pourcentage augmente avec les années.
    • le sexe : les femmes sont 2 à 3 fois plus touchées que les hommes par les calculs biliaires. Le risque est proportionnel au nombre de grossesses. Ces dernières augmentent les œstrogènes, qui sont responsables d’un taux élevé de cholestérol dans la bile.
    • le poids : le surpoids ou au contraire une perte de poids brutale favorisent la formation des calculs. L’obésité multiplie par deux le risque de lithiases.
    • l’alimentation : une nourriture riche en graisses et/ou pauvre en fibres est en cause.
    • l’inactivité physique : une étude évalue une augmentation par trois du risque de lithiase lors d’absence d’activité physique.
    • la prise de certains médicaments : les médicaments contenant des œstrogènes, comme par exemple les contraceptifs ou des traitements contre le cholestérol augmentent les lithiases.
    • le jeûne ou une alimentation artificielle : la vésicule n’est plus sollicitée, la bile stagne.
    • certaines maladies : le diabète, la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, la mucoviscidose sont des facteurs de risque.
    • la génétique : certaines populations semblent plus concernées par les calculs.

    Que faire pour soulager ma douleur de vésicule biliaire ?

    Une consultation médicale s’impose en cas de colique hépatique. Si de la fièvre ou une jaunisse sont associées aux douleurs, vous devez vous rendre aux urgences.

    Le médecin vérifie la présence de calculs dans la vésicule et les voies biliaires. L’examen le plus couramment réalisé est l’échographie. Pour soulager vos douleurs, le médecin prescrit des anti-inflammatoires, des antalgiques ou des antispasmodiques.

    Si des calculs sont présents et douloureux, une opération pour retirer la vésicule biliaire peut être proposée. C’est la cholécystectomie. Chaque année en France, 100 000 personnes sont opérées. L’opération se pratique généralement sous cœlioscopie, laissant uniquement 4 petites cicatrices. La récupération est rapide. L’absence de vésicule biliaire n’entrave pas la digestion. Le corps s’adapte après quelques temps, les voies biliaires augmentent légèrement leur calibre créant ainsi un nouveau « réservoir ».

    Si l’opération n’est pas indiquée ou pas immédiatement, il est recommandé de modifier ses habitudes alimentaires pour « reposer » la vésicule biliaire. Il faut alors adopter une alimentation pauvre en graisse et augmenter l’apport de fibres.

    Que faire après mon opération de la vésicule biliaire ?

    Après l’ablation de la vésicule biliaire, il est possible, le temps que votre corps s’adapte, d’avoir quelques diarrhées transitoires. Ne vous inquiétez pas, cela est classique. Si ce phénomène perdure, vous pouvez aider votre organisme en prenant des probiotiques. La flore intestinale se reconstituera plus rapidement.

    La chirurgie par cœlioscopie laisse des petites cicatrices. Lorsque les plaies sont fermées et saines, il est recommandé de les masser pour éviter qu’elles deviennent adhérentes. L’utilisation d’une huile facilitera le massage.

    6 semaines après votre intervention, une fois les tissus complètement cicatrisés, vous pouvez consulter votre ostéopathe. Il testera les différentes structures en rapport avec votre vésicule biliaire et veillera à leur mobilité. Cela permettra de lutter contre les adhérences. Il soulagera également l’inconfort abdominal pouvant persister après la dilatation du ventre lors de la cœlioscopie.

    Une fois que vous êtes rétabli de votre opération, aucun régime alimentaire n’est recommandé. Certains patients sont parfois écœurés par un type d’aliment, mais ce n’est pas systématique.

    conseils santé vésicule biliaire

    Comment nettoyer sa vésicule biliaire naturellement ?

    Pour prendre soin de sa vésicule biliaire, il faut veiller à son hygiène de vie : gardez votre poids de forme, faites du sport, adoptez une alimentation équilibrée…

    Certaines plantes peuvent stimuler le foie et la vésicule biliaire, mais elles sont généralement contre-indiquées en présence de calculs.

    Des médicaments permettent de prévenir la formation de calculs chez les personnes à risque. Malheureusement, aucune solution n’est validée par les études scientifiques pour la dissolution des lithiases.

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