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Mon enfant a mal au ventre : merci l'ostéopathie !

mal au ventre

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Hero perso - REFLEX OSTEO - le 1er réseau national de permanence en ostéopathie

Votre enfant a mal au ventre très souvent ; pourtant, sa visite médicale et ses analyses ne montrent rien. Que lui arrive-t-il ? 

A la confluence de la cause physique et psychique, la douleur au ventre de l'enfant reste bien trop souvent un mystère pour le corps médical. Comment et à quels niveaux pouvons-nous les aider ? Comment repérer une appendicite ?

Comment l'ostéopathie permet-elle de soulager cette douleur abdominale très fréquente chez les enfants ?

Quelle prise en charge pour un mal au ventre chez l'enfant ?

Tout d’abord il faut vérifier qu’il ne s’agit pas d’une cause pathogène. 

Si votre enfant a de la fièvre en plus d’un mal de ventre, il s’agit très probablement d’une infection virale ou bactérienne. Votre enfant se bat pour éliminer l’agent infectieux et son corps réagit.

  • Si la fièvre est légère (moins de 38°), et si votre enfant n’a pas d’allergie, donnez lui du paracétamol, hydratez-le, encouragez le à aller aux toilettes, et vous pouvez lui proposer de lui masser le ventre.
  • Si la fièvre est moyenne à élevée ou forte (plus de 38,5°), emmenez le chez votre médecin généraliste pour un traitement adapté et de possibles analyses médicales.
  • Si votre enfant n’a pas de fièvre, mais des diarrhées importantes, il s’agit probablement d’une intoxication alimentaire ou une gastro entérite. Hydratez le bien entre chaque crise, et si jamais il commence à être faible ou que la crise se prolonge sur plus de 24h, consultez votre médecin.
  • Si vous enfant avec des brûlures en urinant (avec ou sans fièvre), cela peut être une infection urinaire. Consultez votre médecin en urgence s'il présente en plus de la fièvre : il peut faire une pyelonéphrite si le rein est touché (douleur au dos).

Et si son mal au ventre était une appendicite ?

L'appendicite doit être évoquée devant toute fièvre associée à une douleur vive en bas du ventre et plutôt du côté droit.

La localisation de la douleur abdominale peut varier : elle peut être au niveau du nombril, au milieu ou même parfois sur le côté gauche. 

Les symptômes de l'appendicite peuvent également être des nausées, vomissements, constipation, perte d'appétit ou un mal à la tête. La douleur peut irradier dans la cuisse droite et provoquer une boiterie de l'enfant. Le ventre de votre enfant peut devenir dur (résistance abdominale).

Devant toute suspicion d'appendicite, consultez un service d'urgence médicale (SAMU, SOS médecins...), ou allez directement aux urgences pédiatriques. 

Heureusement, dans la plupart des cas, un mal au ventre chez l'enfant n'a pas d'origine infectieuse.

 Si votre enfant n’a ni fièvre ni diarrhées, à quoi peut être liée sa douleur au ventre ?

mal au ventre au lit

Les enfants sont des ventres

Dans la construction mentale d’un enfant, le ventre y tient la plus grosse place. L’enfant se focalise sur son ventre.

Lorsqu’il se sent triste, lorsqu’il a peur, quand il est mal à l’aise, il aura tendance à avoir mal au ventre.

Les enfants somatisent encore bien plus que les adultes ; ce sont des éponges !

Les adultes aussi me direz vous. Sauf que les adultes sont capables a minima de trouver la cause psycho-somatique de leur mal de ventre. Un enfant lui aura beaucoup plus de mal. Il ne saura pas forcément mettre des mots sur ce qu’il ressent.

Aussi il peut être difficile pour les parents, les professeurs, ou même des soignants de trouver la cause du mal de ventre d’un enfant.

La constipation, un trouble fréquent chez les enfants scolarisés

L’école est un lieu fortement générateur de constipation. Pour trois raisons.

1 - Toilettes scolaires, intimité et constipation 

La première raison c’est que les toilettes scolaires ne sont pas forcément des lieux ou les enfants se sentent en sécurité, libres. 

Les espaces au dessus et en dessous des portes laissent parfois aux enfants la place pour déranger ceux qui veulent être tranquilles. Les enfants aiment à perturber les enfants qui sont aux toilettes. Quand il ne s’agit pas de rentrer dans les toilettes, certains préfèrent déranger les autres en tapant sur les portes ou tout bonnement en « surveillant » les enfants qui vont aux WC pour s’en moquer publiquement en les haranguant devant les autres écoliers. Pour se moquer d’eux, par joie de déranger, par déshinibition, par réflexion de son propre mal-être.

    Cela peut être très traumatisant pour certains enfants. Ils développent alors la phobie et l’incapacité d’aller aux toilettes à l’école. Ils bloquent toute envie par peur de se rendre aux toilettes.

    La sécurité psychique passe aussi par la propreté des toilettes, ce qui n’est pas forcément le cas à l’école. Des enfants à qui l’on explique toute la journée la propreté, l’importance de l’hygiène, l’apprentissage de la chasse aux bactéries avec l’éducation au lavage des mains dès la maternelle, peuvent être fortement troublés lorsqu’ils voient que leur seule option à l’école est d’aller dans des sanitaires sales. Eux aussi réussiront à passer au dessus de toute envie d’uriner ou de déféquer.

    peur-toilettes-école

    Les besoins naturels sont contrôlés par des mécanismes neurologiques. Lorsque le rectum est plein, des neurones situés au niveau de l’ampoule rectale envoient un signal au cerceau pour créer l’envie d’aller vider son rectum.

    Il est possible de rejeter ce signal. Il se représentera un peu plus tard. Mais si l’on bloque ce signal plusieurs fois il peut finir par disparaitre. Le côlon continuant à se remplir, il finit par être saturé de ne pas s’être vidé. Les selles se durcissent. La constipation est installée.

    Si l’enfant (et beaucoup d’adultes !) rejette tous les jours ce signal il finit par dérégler les connexions neurologiques, et ne ressent plus le besoin de manière optimisé.

    Son ventre se durcit. Les douleurs, les crampes s’installent.

    2 - Rythmes scolaires et constipation

    La deuxième cause d’installation de constipation à l’école ce sont les rythmes imposés.

    Les enfants ne peuvent aller aux toilettes que sur les temps de récréation à heure fixe. Si jamais l’envie se fait sentir en dehors de ces horaires alors il faut prendre sur soi pour demander à l’enseignant si il est possible de se rendre aux WC - devant toute une classe - et avec un risque que le professeur refuse en expliquant qu’il faudra attendre ou qu’il fallait y penser avant...

    Du coup beaucoup d’enfants se retiennent. Ne voulant pas risquer la moquerie ou le refus, ils bloquent leur envie.

    Comme nous l’avons vu, le risque de bloquer les signaux neurologiques aboutissent à dérégler le système nerveux et crée des constipations chroniques.

    L’école est ainsi un très grand pourvoyeur de troubles digestifs, qui peuvent perdurer toute la vie.
    Même si de plus en plus de voix s’élèvent pour inciter à la bienveillance des enfants et des adultes sur ce sujet, pour obliger les écoles à vérifier beaucoup plus régulièrement la propreté des sanitaires, et pour que les adultes prennent conscience que les envies ne se calculent pas. Elles sont le reflet du rythme propre de chacun. On ne peux pas prévoir, l’envie arrive quand elle arrive.
    Lorsque l’on est adulte on peut interpréter son rythme, et anticiper un minimum. Mais un enfant ne le peux pas.

    constipation à l'école

    Idéalement, il faudrait laisser aller aux toilettes vos enfants dès qu'ils en éprouvent le besoin.

    Limitez ce blocage aux situations du quotidien "compliquées", par exemple lorsque vous êtes en train de faire des courses, de rentrer chez vous, ou bien que la récréation arrive dans quelques minutes. Mais si l’enfant à un besoin, le bloquer "pour rien" créera non seulement des répercutions psychiques (sentiment d’injustice et d’humiliation) mais aussi physiques avec des constipations et des douleurs abdominales chroniques.

    3 - Déshydratation et constipation

    Enfin la troisième cause de création de constipation à l’école est le manque d’hydratation des enfants durant la journée.

    Beaucoup d’enfants ne consomment pas ou pas assez de liquide pour leur petit déjeuner. 

    A l’école les enfants se retrouvent dans des salles de temps en temps surchauffées ou justement pas assez (le froid à une action sur les reins, qui stimulent la fabrication d’urine en grande quantité). Ils se dépensent à la récréation en courant partout, ou bien en cours d’éducation physique. Puis ils ne pensent pas forcément à boire à la cantine. Et repartent de plus belle courir partout dans la cour. Au final les enfants vident leurs réserves hydriques, sans jamais les remplir.

    A force de déshydratation, les selles contenues dans le côlon se déshydratent, durcissent et aboutissent à des douleurs abdominales, des difficultés à déféquer avec besoin de pousser énormément, ce qui peut créer des douleurs. Ces douleurs peuvent angoisser l’enfant, qui du coup ne veut plus aller aux toilettes. C’est un cercle vicieux.

    Il est donc très important de veiller à l’hydratation des enfants dans la journée. De plus en plus d’écoles recommandent aux enfants de venir avec une gourde à l’école. A vous de veiller a ce que votre enfant l’ait fini quand vous le récupérer à la sortie des classes.

    Les enfants ont besoin d’un minimum de un litre d’eau par jour. Si ils ont des activités physiques intenses éduquez les à s’hydratez d’autant plus.

    hydratation et constipation enfant

    Constipation : à quelle fréquence doit-on aller à la selle ?

    Médicalement, la norme est posée entre trois fois par jour à trois fois par semaine. Si votre enfant va aux toilettes une fois par semaine, il faut le prendre en charge.

    Consulter un ostéopathe pour traiter la constipation de mon enfant 

    Consultez votre ostéopathe ; après une anamnèse complète et un examen clinique, il pourra comprendre l’origine des douleurs abdominales et traiter la constipation avec des techniques non douloureuses (techniques ostéopathiques viscérales, tissulaires, structurelles).

    A la fin de la consultation l’ostéopathe expliquera à votre enfant ce qui lui arrive, et pourquoi il est essentiel d’aller aux toilettes lorsque l’envie se présente, et pourquoi il faut boire. A vous de faire en sorte que votre enfant puisse se soulager et boire dans la journée. N’hésitez jamais à en parler avec l’équipe pédagogique de son établissement.

    constipation, mal au ventre chez l'enfant
    Mal au ventre et mal être

    Rappelons-nous : les enfants sont des ventres.

    Les maux de ventre en dehors de tous troubles digestifs sont peut être des signaux de stress.

    Il est important de parler et de tenter de faire parler les enfants qui ont mal au ventre.

    Y a-t-il un problème à l’école ? Avec l’instituteur ? Avec les camarades de classe ? Est-ce que des tensions ou des événements intra-familiaux l’ont affectés ? Comme l’arrivée imminente d’un petit frère ou petite soeur, un divorce, un membre de la fratrie qui a ou qui posent des problèmes, un parent inquisiteur, agressif, violent. Est-ce que les personnes qui le gardent en dehors des parents ont dit ou fait quelque chose ? Est-ce que l’enfant à entendu des choses qu’il n’a pas compris aux informations ?

    Si il est compliqué de lui faire verbaliser les choses, n’hésitez pas à consulter un soignant pour vous aider. `
    L’approche ostéopathique peut être une bonne option. Passer par le corps pour atteindre la tête est souvent une bonne solution pour des enfants qui n’arrivent pas ou plus à s’exprimer. Ou qui ne comprennent pas ce qui leur arrive.

    Le praticien en allant à la recherche de ce qui n’est pas physiologique et ce qui crée les douleurs, parlera à votre enfant. Avec tact et diplomatie, en dénouant les tensions physiques, les émotions peuvent finir par s’extérioriser et se verbaliser.

    L’enfant pourra comprendre ce qui lui arrive, les parents aussi.

    Votre ostéopathe une fois la cause du mal au ventre trouvée, pourra vous conseiller de compléter le soin ostéopathique par une prise en charge avec un psychologue ou un sophrologue (tout dépendra de la cause et de la gestion du stress de votre enfant).

    Dans tous les cas les douleurs des enfants ne sont pas à prendre à la légère. N’oubliez pas de rajouter de la légèreté, de l'amour et de l'eau fraîche dans la vie de vos enfants ! 


    Ostéopathe Paris

    Article écrit par Chloé ARNOUX, ostéopathe à Paris

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