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Arthrose du poignet : comment la prendre en main ?

arthrose du poignet

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Depuis l’Antiquité, la main est considérée comme l’outil suprême. Nous l’utilisons tous les jours dans notre travail, nos activités quotidiennes et nos loisirs. Mais que faut-il faire quand elle devient arthrosique ? En quoi consiste cette atteinte ? Mettons le doigt sur ce problème, malheureusement, courant.

Qu’est-ce que l’arthrose du poignet ?

Le poignet est un complexe articulaire formé de 15 os : le radius et l’ulna (anciennement cubitus), les 8 os du carpe et les 5 métacarpes. Ces os sont réunis par de nombreuses articulations qui peuvent être le siège d’arthrose. L’arthrose du poignet se définit comme une usure du cartilage d’une ou de plusieurs de ces articulations. Le cartilage recouvre les os au niveau des articulations et permet de diminuer les frottements lors de la mobilisation. Normalement, les cellules cartilagineuses sont remplacées au fur et à mesure par des nouvelles cellules. Lors du vieillissement, ce remplacement est moins rapide et le cartilage s’amincit jusqu’à disparaître complètement.

Le schéma ci-dessous permet de repérer en rouge les principaux sites d’arthrose du poignet.

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La rhizarthrose (arthrose du pouce)

La rizarthrose ou arthrose du pouce est l’usure du cartilage entre la base du 1er métacarpe et le trapèze. On associe à cette atteinte les autres arthroses autour du trapèze. C’est la localisation la plus fréquente pour l’arthrose de la main.

Elle concerne très majoritairement les femmes (8 à 9 fois sur 10), après 40 ans, souvent dans un contexte de ménopause. Elle débute fréquemment par la main dominante.

L’évolution progressive de l’arthrose se fait vers un enraidissement de l’articulation associée à une déformation en « Z » du pouce. A l’examen, une « boule » peut être présente à la base du pouce.

L’espace entre le pouce et l’index se ferme. Certains muscles se rétractent ou s’atrophient. La préhension de certains objets devient plus ardue.

Quels sont les signes et symptômes de l’arthrose du poignet ?

Par détérioration progressive du cartilage, l’os est mis à nu. Le contact direct os contre os entraine des douleurs.

Le patient ressent des douleurs lors des activités manuelles en regard de l’articulation atteinte. Le poignet va s’enraidir progressivement. Un temps de « chauffe » est nécessaire le matin pour que la main se déverrouille. La mobilité va diminuer entrainant une difficulté de plus en plus importante à réaliser des gestes du quotidien. Une tuméfaction peut être présente. La force s’amoindrit.

Petit à petit, la douleur va augmenter et survenir pour des sollicitations plus faibles. Elle peut s’étendre à des moments de repos. Les douleurs au repos sont caractéristiques des inflammations. Cette dernière est liée à la destruction du cartilage.

Lors de la mobilisation, on peut parfois entendre des petits bruits : grincements, craquements,… ou avoir une sensation de sable dans l’articulation. Ces phénomènes sont provoqués par la détérioration des surfaces articulaires qui glissent moins bien l’une contre l’autre et à la suspension de petits morceaux de cartilage dans l’articulation.

Des déformations articulaires peuvent apparaître avec l’évolution, malheureusement irréversible, de la maladie. Le poignet a souvent un aspect empâté, plus volumineux.

La progression s’effectue le plus souvent par poussées, pendant lesquelles les douleurs sont exacerbées.

Pourquoi j’ai de l’arthrose au niveau du poignet ?

Plusieurs causes sont possibles :

  • Les arthroses secondaires à un traumatisme : c’est la cause la plus fréquente. Elles sont souvent la conséquence d’une de ces deux lésions :
    • Les ruptures ligamentaires : Les nombreuses articulations du poignet sont maintenues par 24 ligaments. Les entorses graves provoquent la rupture d’un ou plusieurs ligaments. Ceci va entraîner des mouvements anormaux entre les os du poignet qui ne sont plus suffisamment stabilisés. Ces mouvements parasites vont favoriser l’apparition précoce de l’arthrose.
    • Les fractures : Elles concernent principalement le radius et le scaphoïde, mais toutes les fractures anciennes du poignet mal consolidées ou non traitées facilitent la survenue de l’arthrose.
  • Chondrocalcinose : Il s’agit d’une maladie rhumatismale qui entraîne l’apparition de cristaux microscopiques dans l’articulation. Ces dépôts vont user précocement le cartilage. Ils se retrouvent majoritairement au niveau des genoux et des poignets.
  • Les arthroses secondaires à un problème vasculaire : Une lésion diminuant l’apport vasculaire des os du carpe conduit à une ostéonécrose. L’os est fragilisé, ses surfaces cartilagineuses s’affaissent, ce qui aboutira à l’arthrose. On distingue :
    • La maladie de Preiser pour le scaphoïde.
    • La maladie de Kienböck pour le lunatum.
  • Les arthroses secondaires à des pathologies rhumatismales : Elles peuvent engendrer des arthrites chroniques favorisant l’arthrose.
  • Les arthroses secondaires à des malformations congénitales ou au « syndrome de l’ulna long » : Parfois, l’ulna est congénitalement trop long par rapport au radius. Il peut également « descendre » avec certains efforts au cours de la vie. Il crée alors une hyperpression sur les os du carpe en regard. Ce conflit favorise les lésions ligamentaires et l’apparition de l’arthrose sur le lunatum et le triquetrum.
  • Les activités : Les travailleurs manuels sont exposés à des microtraumatismes quotidiennement ce qui à terme favorise l’arthrose. Certaines activités sportives exercées assidûment ont le même impact (le poirier en gymnastique, le tennis, le vélo de descente…).
  • L’impact génétique : Certaines familles sont davantage touchées que d’autres.

Comment diagnostique-t-on l’arthrose du poignet ?

Examen clinique :

Lors de votre visite, le médecin observera la présence d’une tuméfaction, d’une déformation (poignet empâté ou déformation en « Z » du pouce). Le poignet peut également être chaud. Certaines masses musculaires peuvent s’atrophier à un stade avancé. Il évaluera la mobilité de votre main. Certains spécialistes vont bilanter la force.

Pour confirmer son diagnostic, il prescrit des imageries.

Examens complémentaires :

La radiographie :

C’est souvent la première imagerie prescrite. Elle permet d’évaluer l’étendue des lésions. Elle est réalisée facilement sous différents angles. Elle est souvent complétée par un autre examen pour davantage de précision.

L’arthroscanner :

Une injection de produit de contraste est réalisée dans le poignet, avant la réalisation d’un scanner. C’est un examen extrêmement précis. Il appréhende finement la lésion : perte d’épaisseur du cartilage, taille et localisation… et vérifie l’état ligamentaire.

L’arthroscopie d’exploration :

Elle est réalisée au bloc opératoire. Le chirurgien, par de petites ouvertures, visualise directement les surfaces articulaires et les ligaments.

Autres examens :

Le médecin peut compléter ce bilan par une scintigraphie osseuse ou un bilan sanguin.

L’IRM n’est pas un examen de choix pour cette atteinte.

Quels traitements pour mon poignet arthrosique ?

Dans un but préventif, il est important de traiter les causes de l’arthrose quand cela est possible : lésions ligamentaires, fractures…Une fois que l’arthrose est déclarée, les traitements consistent à soulager les symptômes. Il n’existe pas de corrélation systématique entre la gravité de l’atteinte et la douleur ressentie par le patient.

Le traitement doit tenir compte de l’âge, de la lésion, de son retentissement sur la vie quotidienne…

Les traitements médicamenteux :

Les antalgiques : Ce sont les premiers prescrits. Ils soulagent transitoirement la douleur, mais n’agissent pas sur l’inflammation.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Ils soulagent la douleur et agissent sur l’inflammation : gonflement, raideur articulaire. Ils n’empêchent pas les dommages articulaires.

Les infiltrations de corticostéroïdes : Elles sont souvent réalisées sous radiographie. L’anti-inflammatoire est directement injecté dans l’articulation pour agir sur la douleur et le gonflement. Elles sont généralement efficaces mais ne doivent pas être répétées trop souvent.

Les orthèses :

Les orthèses de série ou sur-mesure permettent de soulager l’articulation en la mettant au repos.

Dans le cas de la rhizarthrose, l’intérêt de l’orthèse est double. Elle offre un coup de main salutaire pour soulager les douleurs mais elle permet, en la portant régulièrement la nuit, d’éviter la déformation du pouce. Elle contribue ainsi au maintien de la mobilité du pouce.

Kinésithérapie :

Le kinésithérapeute va renforcer les muscles pour stabiliser les articulations arthrosiques. A l’aide de mobilisations douces, il entretient la mobilité et lutte contre la raideur. Il agit par des « massages » sur certains muscles rétractés. Enfin, son action est primordiale pour la récupération après une chirurgie. Renseignez-vous, il existe des kinés spécialistes de la main.

Ostéopathie :

L’ostéopathie est une thérapie manuelle utilisant un ensemble de techniques pour restaurer la mobilité et soutenir l’homéostasie (l’équilibre de notre corps).

L’ostéopathe vérifiera que des restrictions de mobilité ne sont pas présentes sur la zone favorisant la raideur. Il interviendra aussi plus largement pour traiter les compensations parfois douloureuses que le corps met en place. On peut en effet avoir des douleurs du coude ou de l’épaule en adoptant des positions antalgiques pour sa main.

L’ostéopathe dispose d’un arsenal de techniques agissant à différents niveaux pour vous soulager et vous accompagner dans l’évolution de la maladie. Il travaille main dans la main avec votre kinésithérapeute.

Consulter un ostéopathe

Chirurgie :

Lors de la persistance des douleurs, une intervention chirurgicale est parfois indiquée.

Différentes stratégies existent :

  • La dénervation du poignet : le chirurgien coupe certains rameaux nerveux pour éviter la transmission du message douloureux.
  • La résection de la première rangée du carpe : la première rangée des os du poignet peut être retirée. Il s’agit d’une technique palliative.
  • Les arthrodèses : Elles consistent en un blocage d’une ou plusieurs articulations du poignet empêchant la mobilisation de la partie abîmée.
  • Les prothèses : elles remplacent les parties usées. Elles offrent un bon résultat pour la rhizarthrose.

Dans tous les cas, c’est votre chirurgien qui garde la mainmise pour déterminer l’opération qui vous conviendra le mieux.

Quels équipements pour soulager les douleurs de l’arthrose du poignet ?

Le repose-poignet

Le repose-poignet est un accessoire indispensable lorsqu'on travaille devant un ordinateur toute la journée. Une bonne ergonomie éliminera un maximum de tension et notamment au niveau poignet. 

Nous vous recommandons une sélection de repose-poignets pour souris ou clavier :

Arthrose du poignet et repose poignet

La souris ergonomique verticale

La souris verticale permet une position naturelle sans casser le poignet.

Avec ou sans fil, nous vous proposons une sélection de souris ergonomique verticale ci-dessous : 

Arthrose du poignet et souris ergonomique

La cape relaxante

Pour diminuer les tensions des cervicales jusqu'au poignet, Jean Michel Martin, ostéopathe et kinésithérapeute a conçu la CapeRelax. Il est idéal de la porter lorsque vous lisez un livre, travaillez sur un ordinateur ou jouez du piano.

Vous pouvez retrouver la CapeRelax ci-dessous : 

Arthrose du poignet et cape relaxante

Vous avez désormais toutes les clés en main pour soigner votre arthrose !

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