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Infirmité motrice cérébrale et ostéopathie

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A l’heure actuelle, il est encore difficile d’aborder le handicap. Pourtant, plus d’un milliard de personnes dans le monde sont concernées par le handicap, définie selon l’OMS organisation mondiale de la santé), comme une limitation ou restriction de participation à la vie en société en raison d’altération des fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques. L’infirmité motrice cérébrale (IMC) concerne 2,4 enfants sur 1000 naissances par an. L’incidence de cette pathologie a peu varié depuis 10 ans. Comment comprendre l’infirmité motrice cérébrale, ses causes et conséquences ? Qu’est-il possible de faire pour aider les enfants atteints d’IMC ?

Qu’est-ce que l’infirmité motrice cérébrale (IMC) ?

L’infirmité motrice cérébrale, aussi appelée paralysie cérébrale, est liée à une lésion du cerveau et plus précisément à une affection du neurodéveloppement. Cette lésion apparaît au cours du développement du cerveau, lors de la période prénatale ou postnatale.

Le handicap moteur séquellaire entraîne un trouble du mouvement et de la posture, à des degrés variables en fonction de chacun.

D’autres troubles plus spécifiques des fonctions supérieures peuvent s’y associer. Les atteintes motrices sont non évolutives dans le temps, ce qui va souvent être source de polyhandicap. L’IMC provoque de nombreuses difficultés physiques liées à la déficience motrice, parmi lesquelles une spasticité plus ou moins sévère.

Qu’est-ce que la déficience motrice ?

La déficience motrice englobe l’ensemble des troubles qui entraînent une atteinte plus ou moins complète de la motricité, notamment au niveau des membres supérieurs et inférieurs. Certaines déficiences motrices d’origine cérébrale, comme dans le cas de l’IMC, peuvent provoquer des troubles de l’expression, avec ou sans altération des capacités intellectuelles.

Qu’est-ce que la spasticité ?

La spasticité est définie comme étant une contraction musculaire involontaire ou une exagération de la tonicité musculaire se manifestant par des spasmes. Les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale ont des difficultés à utiliser leurs membres, entraînant un retard au niveau de la croissance musculaire. A terme, ceci provoque une atrophie musculaire qui, lors de la croissance osseuse, provoque une flexion et une contracture au niveau des articulations. Il est souvent retrouvé chez les IMC des membres supérieurs en triple flexion, due à la spasticité.

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Quelles sont les causes de l’infirmité motrice cérébrale (IMC) ?

Les étiologies de l’infirmité motrice cérébrale sont nombreuses, souvent inconnues, et surviennent dans 80% des cas en phase prénatale, lors du développement cérébral du bébé, in utéro. Dans ce cas, la lésion cérébrale peut faire suite à un trouble circulatoire au cours du dernier trimestre de grossesse, cause d’ischémie ou d’hémorragie chez le fœtus.

Ils existent certains facteurs favorisant la présence d’une infirmité motrice cérébrale :

  • Poids inférieur à 2,5 kg pour un nouveau-né,
  • Retard de croissance intra-utérin,
  • Naissance prématurée avant 32 semaines d’aménorrhée (la circulation générale n’est pas encore totalement terminée),
  • Hémorragie intracrânienne avec traumatisme,
  • Infection de la mère par la rubéole ou autres maladies virales et infections bactériennes lors de la grossesse,
  • Ictère sévère dans les premiers jours de vie (jaunisse),
  • Incompatibilité sanguine fœto-maternelle.

En dehors de cela, une infirmité motrice cérébrale peut résulter de complications survenant au cours de l’accouchement. La cause concerne notamment une asphyxie, entraînée majoritairement par la présence du cordon autour du cou de bébé, entraînant une souffrance du nouveau-né. 6% des infirmités motrices cérébrales sont causées par une complication lors de l’accouchement.

De surcroît l’IMC peut aussi, dans 10 à 20% des cas, avoir une origine post-natale. Les causes majoritairement recensées sont :

  • une infection par méningite bactérienne,
  • une encéphalopathie virale,
  • les traitements tumoraux,
  • les chutes et divers traumatismes.

Tout ceci pourrait engendrer des lésions cérébrales par le biais d’une destruction cellulaire, ce qui se répercuterait par une perturbation du développement du cerveau dont la maturation n’est pas encore achevée (elle se poursuit dans les 2 premières années de vie).

Quels sont les conséquences de l’infirmité motrice cérébrale (IMC) ?

Une personne atteinte d’infirmité motrice cérébrale aura un tableau clinique variable en fonction de la localisation des lésions. On retrouve majoritairement :

  • une hémiplégie cérébrale infantile (39% des cas) : un seul côté du corps est atteint, notamment au niveau du membre supérieur,
  • une diplégie (38% des cas) : atteinte motrice de l’ensemble du corps touchant le plus souvent les membres inférieurs (adduction et rotation interne de cuisse associée à une flexion de genou et de hanche),
  • la tétraplégie (23% des cas) : déficit moteur important touchant l’ensemble du corps : défaut de posture du tronc, raideur des extrémités, difficulté au port de tête,
  • la paraplégie : seuls les membres inférieurs sont touchés, est assez rare chez les IMC,
  • la triplégie : atteinte motrice des deux membres inférieurs et d’un des deux membres supérieurs.

Quels sont les symptômes liés à la déficience motrice chez les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale ?

L’IMC implique diverses perturbations à différents niveaux. Il est ainsi retrouvé :

  • une altération de la commande motrice des membres et de la face,
  • un bavage lié à l’altération motrice de la sphère oro-pharyngée,
  • un troubles de la parole : mouvements incontrôlés du larynx, de la langue, des lèvres, pouvant perturber l’apprentissage,
  • difficultés d’alimentation : impact sur la croissance,
  • contraction musculaire et spasticité,
  • déficit du contrôle postural,
  • risque d’ostéoporose, fracture, scoliose et luxation de hanche causés par l’hypotonie musculaire,
  • troubles cardio-respiratoires et métaboliques,
  • impact sur l’apprentissage de la propreté lié à un mauvais contrôle des sphincters,
  • troubles du comportement…

Les atteintes sont très hétérogènes et peuvent passer d’une simple boiterie à une aide permanente et quotidienne. Les conséquences liées à la position dans le fauteuil roulant pour les enfants les plus atteints sont aussi à prendre en compte.

Comment détecter une paralysie cérébrale chez bébé ?

Les infirmités motrices cérébrales sont souvent détectées au cours de la première année de vie du fait de la présence de différents troubles moteurs au cours de la croissance :

  • difficultés au maintien de la tête,
  • dos arqué,
  • retard dans l’acquisition de la position assise,
  • utilisation d’une seule main,
  • une main refermée sur elle-même…

Dans certains cas, à l’aide d’une IRM, il est possible de détecter de manière plus précoce la présence d’un infirmité motrice cérébrale. En effet, cet examen permettra à l’équipe soignante et aux parents de connaître l’étendue ainsi que la topographie des lésions cérébrales. En fonction de la localisation des lésions dans le cerveau, les atteintes et symptômes ne seront pas les mêmes chez tous les enfants.

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Quels sont les traitements existants pour l’infirmité motrice cérébrale (IMC) ?

Il n’existe pas de traitement curatif pour l’infirmité motrice cérébrale. Les traitements ne visent pas à guérir la lésion mais à atteindre une certaine fonctionnalité. De manière assez simple de prime abord, l’apprentissage se fait de manière quotidienne, par le jeu, la toilette, l’habillage, etc.

Ensuite, les enfants IMC nécessitent une aide en termes d’éducation thérapeutique pour l’apprentissage de la motricité : locomotion, élocution, déglutition… Cette éducation thérapeutique a pour but de prévenir des conséquences des troubles moteurs sur le squelette.

Chaque enfant doit être suivi par un spécialiste pour avoir un traitement adapté selon ses lésions, son âge, son histoire. La prise en charge optimale pour ces patients est donc pluridisciplinaire et à effectuer le plus rapidement possible :

  • physiothérapeute,
  • médecin,
  • chirurgien,
  • kinésithérapeute,
  • ergothérapeute,
  • équithérapie,
  • ostéopathe...

Pour diminuer la spasticité musculaire, des injections de toxine botulique peuvent être proposées.

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Comment l’ostéopathie peut aider les personnes atteintes d’infirmité motrice cérébrale (IMC) ?

L’intérêt pour l’ostéopathie dans la prise en charge du handicap est grandissant. Le but de l’ostéopathe sera d’améliorer la qualité de vie des enfants atteints d’IMC mais aussi de soulager au mieux leurs douleurs. L’ostéopathie apporte un mieux-être physique et psychique non négligeable dans ce type de pathologies.

L’ostéopathe va appréhender le corps du patient IMC de manière globale. Par le biais du large panel de techniques que l’ostéopathie offre, il va aider à libérer les barrières musculaires, rééquilibrer les zones de tensions tissulaires et faciales, redonner de la mobilité au squelette en général par le biais d’un travail sur les jonctions articulaires. Mais il va aussi aider à stimuler l’activité neuromusculaire.

Dans le cas de spasticité, les études scientifiques ont montré que les étirements doux associés à des techniques fasciales et tissulaires aident à diminuer les tensions musculaires.

L’ostéopathe utilise aussi des techniques de pompage qui vont permettent d’augmenter le flux sanguin ainsi que les échanges métaboliques au niveau des membres inférieurs et supérieurs.

Il est à noter que les enfants souffrant d’infirmité motrice cérébrale ont régulièrement des troubles du transit à type de constipation (liés à un manque de péristaltisme intestinal). Grâce à des techniques douces dans la région abdominale et pelvienne, l’ostéopathe pourra venir en faveur d’un soulagement important des maux de ventre de votre enfant.

Les enfants présentant un handicap nécessitent un suivi ostéopathique régulier du fait de leur pathologie. Cependant, au fur et à mesure des séances, les résultats seront obtenus de manière plus rapide.

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