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Douleur au dos et rein : attention à la pyélonéphrite !

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Mal en bas dos du côté droit ou gauche : attention à cette pathologie du rein ! Si la cystite est aujourd'hui assez connue, rapidement dépistée et traitée, il n'en est pas de même pour la pyélonéphrite. Et pour cause : ses symptômes peuvent induire le diagnostic en erreur ! Quelle est donc cette pathologie rénale, qui donne des douleurs de dos, et qui consulter ?

La pyélonéphrite, qu’est-ce que c’est ?

Cette pathologie entre dans la catégorie des infections urinaires, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une infection provoquant l’inflammation du rein.

D’un point de vue anatomique, du haut vers le bas, on trouve : les reins, les uretères, la vessie et enfin l’urètre. Chaque élément de ce système peut être contaminé et ainsi donner des signes cliniques plus ou moins importants. Une infection de la vessie par exemple donnera une cystite, majoritairement caractérisée par des brûlures mictionnelles.

Le rôle des reins

Avant d’approfondir le sujet de la pyélonéphrite, revenons sur quelques notions d’anatomie et de physiologie.

Nous possédons deux reins situés de part et d’autre de la colonne vertébrale, en arrière de l’abdomen et à hauteur des deux dernières côtes. Leur structure interne ou « parenchyme » est composée par les néphrons, qui sont les principaux acteurs de la filtration du sang et de la formation des urines, qui se déversent dans le sinus de rein, situé plus ou moins en son centre.

Les reins ont, en outre, pour rôle la filtration du plasma sanguin afin d’en retirer les déchets, puis leur excrétion via les urines qui seront déversées dans les uretères ; mais ils possèdent un second rôle qui est la régulation de la pression artérielle par le biais du système rénine-angiotensine-aldostérone, que nous ne détaillerons pas ici car il requiert quelques notions d’endocrinologie. C’est pourquoi une atteinte du rein peut engendrer de graves conséquences.

Le reste du système urinaire

En parlant des uretères, ces derniers jouent le rôle de canal communiquant entre le rein et la vessie, afin que les urines puissent se déverser dans celle-ci et ne pas stagner dans le rein.

La vessie située, quant à elle, dans le bassin, a pour fonction le stockage et la rétention des urines.

Enfin, l’urètre est le canal communiquant entre la vessie et l’extérieur, et qui permet l’émission des urines. Il est important de noter que l’urètre est plus court chez la femme que chez l’homme, et que cela constitue un critère majeur dans la contamination des voies urinaires puisque les germes ont moins de chemin à parcourir avant d’atteindre leur point de colonisation.

La pyélonéphrite : infection haute et urgence !

Il existe différents types d’infections urinaires, et comme évoqué plus haut si différentes structures peuvent être atteintes, nous aurons des signes cliniques variables mais si l’on doit retenir une chose, c’est que la gravité de l’infection et des signes est proportionnelle à la hauteur de l’infection.

En d’autres termes, la pyélonéphrite constitue une urgence vitale.

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Quelle population est concernée ?

La pyélonéphrite concerne globalement tous le monde, cependant il existe des catégories de personnes plus touchées.

  • Les femmes, par leur urètre court qui favorise la prolifération bactérienne dans les voies urinaires, puisqu’elles ont « moins de chemin à parcourir ».
  • Les femmes enceintes.
  • Les femmes en pleine ménopause, car il a été démontré que la carence oestrogénique modifie la flore vaginale.
  • Les hommes après 50 ans en raison de l’apparition de pathologies de la prostate, pouvant créer un reflux vésico-urétéral et donc atteindre le rein.
  • Les patients souffrant d’immunodépression quelle qu’en soit l’origine.
  • Les patients porteurs d’une sonde urinaire.

Quelles sont les causes de la pyélonéphrite ?

La pyélonéphrite est généralement la complication d’une cystite mal ou non traitée chez la femme ou d’une pathologie prostatique chez l’homme. En effet, une des conséquences peut être ce fameux phénomène de reflux vésico-urétéral qui amènera la bactérie à remonter l’uretère jusqu’au rein, proliférant et créant une inflammation.

Moins classiquement, il est possible qu’un germe présent dans le sang ait atteint le rein. On appelle cette voie la dissémination hématogène. Pour autant qu’on sache, cette étiologie ne représente que 3% des pyélonéphrites rencontrées aux urgences, elle n’est donc pas la principale à évoquer.

Enfin, il existe des malformations congénitales à l’origine d’un reflux des urines dans l’uretère. Ce type de pyélonéphrite est donc à suspecter chez un nourrisson.

Mal au dos, fièvre, mal au ventre : repérez les symptômes de la pyélonéphrite  

Fort heureusement, la pyélonéphrite est rapidement diagnostiquée car elle possède un tableau clinique souvent très bruyant.

On retrouvera principalement :

  • Une fièvre à 38,5° ou plus, accompagnée de frissons.
  • Une douleur abdominale et/ou lombaire souvent unilatérale, irradiant le long du flanc et jusqu’aux organes génitaux externes. Cette douleur pourra être reproduite ou accentuée par un test de percussion de la fosse lombaire. Attention donc si vous présentez une douleur à la fois au dos et au ventre.
  • Des manifestations digestives pouvant être des diarrhées, des nausées voire des vomissements.

Dans de rares cas, on observe un phénomène de « météorisme abdominal » qui, comme son nom l'indique, fait prendre une forme bombée et arrondie au ventre.

Comme beaucoup de pathologies, la pyélonéphrite peut s’accompagner de complications pouvant mettre sérieusement en jeu le pronostic vital :

  • l’abcès rénal, qui traduit une surinfection et nécessitera un drainage.
  • le sepsis qui traduit une dysfonction organique.
  • le choc septique, consécutif du sepsis et traduisant de profondes anomalies métaboliques, cellulaires et circulatoires.
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Quelle est la prise en charge médicale ?

Nous l’avons évoqué plusieurs fois, cette maladie nécessite une prise en charge très rapide afin de limiter au maximum le risque de complications.

Dans un premier temps, si vous ressentez les symptômes décrits plus haut : allez aux urgences !

Ensuite, la prise en charge se fait dans un premier temps par une série d’examens complémentaires :

  • bandelette urinaire et examen cytobactériologique des urines afin de déceler la présence ou non de germes et d’effectuer un antibiogramme,
  • prise de sang afin d’évaluer le niveau de l’inflammation, l’état de la fonction rénale et le niveau de déshydratation (si les signes se manifestent).

La suite de la prise en charge concerne le traitement médicamenteux. En effet, une antibiothérapie dite « probabiliste » sera mise en place sans délai afin d’endiguer le plus tôt possible la prolifération bactérienne, dans l’attente du résultat de l’antibiogramme qui donnera l’antibiotique le plus adapté en cas de mauvaise réponse au premier traitement. Ce traitement doit normalement être pris pendant 10 à 14 jours.

Bien entendu, on ne vous laissera pas souffrir le martyre ! Un traitement antalgique adapté vous sera également administré.

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Et l’ostéopathie dans tout ça ?

Mal au dos, mal au rein ?

Beaucoup de patients nous disent avoir "mal aux reins" pour désigner un douleur lombaire. Heureusement, dans la grande majorité des cas, cette douleur n'a rien à voir avec les reins. 

A l'inverse, il nous arrive de rencontrer des patients qui souffrent d'une douleur lombaire "classique" où l'ostéopathe pourra suspecter une atteinte rénale (pyélonéphrite). Il s'agit souvent d'une douleur lombaire atypique, unilatérale, accompagnée d'une fièvre, avec une notion de cystite existante. Mais attention : parfois, les symptômes d'appels restent très timides. L'ostéopathe effectuera des tests qui permettront de se diriger vers cette éventualité.

Si l'ostéopathe suspecte une pyelonéphrite en phase aigue, il conviendra de voir un médecin en urgence afin d'effectuer rapidement des examens complémentaires ; ils permettront de valider ce diagnostic et de commencer rapidement votre traitement antibiotique.

L'ostéopathie comme traitement de fond de la pyélonéphrite 

En dehors de la phase aiguë, l'ostéopathe permet d'agir sur le terrain prédisposant à l'apparition de la pyélonéphrite. 

Tout d’abord, l’ostéopathie dans la prise en charge de cette pathologie est, avant tout, fonctionnelle. En effet, l’ostéopathe, grâce à des techniques viscérales pourra travailler sur la mobilité et le tonus des viscères pelviens afin de diminuer les phénomènes de rétention non physiologiques des urines, de reflux vésico-urétéral et d’améliorer la vascularisation des organes pour qu’ils puissent assurer pleinement leur fonction.

Dans un second temps, il sera possible de travailler sur la mobilité et la fonction rénale post-traitement. En effet, une inflammation importante peut créer des adhérences tissulaires, limitant le bon mouvement et, dans une moindre mesure, la bonne fonction de l’organe. L’ostéopathe pourra travailler sur ce plan pour aider à garder constant le débit de filtration des reins, et donc lutter contre de nouvelles infections urinaires.

Enfin, l’épisode douloureux de la pyélonéphrite aura créé un mécanisme de protection par verrouillage musculaire et articulaire autour de la zone de l’organe concerné. Ce mécanisme pourra être par la suite responsable de douleurs rachidiennes que l’ostéopathe sera à même de pouvoir traiter à l’aide de techniques myofasciales et de mobilisations douces.

Quelques conseils pour prévenir l'apparition de la pyélonéphrite

Il n’existe pas d’autre prise en charge à proprement parler. Ce sera la responsabilité du patient (la vôtre, en somme) de veiller à ce que son hygiène de vie ne soit pas un facteur favorisant les infections urinaires.

Dans un premier temps, on invite le patient à avoir un apport hydrique abondant, afin que les urines soient régulièrement renouvelées et qu’elles ne stagnent pas (car la stagnation, eh bien c’est l’infection).

On encouragera les mictions fréquentes et les mictions après les rapports sexuels. En d’autres termes, ne vous retenez pas et allez aux toilettes lorsque vous en avez envie !

On pourra conseiller la consommation de canneberge soit sous forme de jus soit sous forme de compléments alimentaires. En plus de son goût fruité et acidulé, cet aliment a nettement fait ses preuves dans le traitement préventif des infections urinaires et il est donc à consommer sans aucune modération !

Enfin, il sera important d’effectuer une toilette journalière rigoureuse (à ne pas confondre avec excessive) des organes génitaux.

Racontez nous votre parcours thérapeutique, vos symptômes,
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