Afin de vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts, nous utilisons des cookies.En continuant de naviguer sur le site, vous déclarez accepter leur utilisation. En savoir plus

Les coliques du nourrisson : définition et solutions pour soulager bébé

Consultez un ostéopathe agréé près de chez vous.

Hero perso - REFLEX OSTEO - le 1er réseau national de permanence en ostéopathie

Les coliques du nourrisson… expression fourre-tout, souvent utilisée à tort et à travers pour décrire les crises et pleurs de bébé… Attention toutefois à ne pas généraliser et à ne pas passer à côté de quelque chose de plus grave... En effet, les pleurs de bébé sont son unique moyen de communication avec le monde extérieur, mais alors, quel message veut-il nous faire passer lors de ces crises ? Qu’est-ce que c’est exactement ? Peut-on s’en débarrasser ? Comment accompagner bébé au mieux ?

Introduction

Dans un premier temps, pas d’inquiétude pour les jeunes parents. Les coliques du nourrisson sont une affection bénigne. Elles touchent 10 à 20% des nourrissons en bonne santé et disparaissent dans 60% à 90% des cas entre le 3e et 4e mois de vie de l’enfant. 

Avant d’évoquer la colique du nourrisson, le premier réflexe à avoir en tant que parents est d’en parler avec l’équipe médicale qui s’occupe de l’enfant, que ce soit le pédiatre, la sage-femme ou encore l’ostéopathe.

Mieux comprendre les coliques du nourrisson et les reconnaître

Lorsqu’on parle de colique du nourrisson, on ne parle pas d’une maladie mais plutôt d’un comportement. Dès sa naissance, les seuls moyens de communication de l’enfant sont ses pleurs. De cette manière, selon son comportement et la tonalité de ses cris, l’enfant indiquera à son entourage si celui-ci a faim, s'il a besoin d’être changé, s’il a besoin d’attention et le cas échéant, son inconfort.

Coliques du nourrisson

Bien que les coliques n’aient pas d’étiologie claire, elles sont souvent décrites comme étant liées à des gaz dans le système digestif ou à des spasmes intestinaux.

Néanmoins, la survenue des crises suit un déroulement assez typique avec :

● Des pleurs prolongés et répétés d'arrivée soudaine et sans cause apparente.

● Elles sont souvent associées à une attitude de repli sur lui-même avec les jambes ramenées sur l’abdomen, les poings serrés, une rougeur du visage, le ventre légèrement distendu, une crispation et une agitation. 

● S'ensuit, un retour au calme souvent accompagné de selles ou de gaz intestinaux.

L’enfant peut ainsi subir plusieurs crises de plusieurs heures dans la même journée.

Les parents doivent bien comprendre que même si les crises peuvent être impressionnantes de part l’état dans lequel se met l’enfant et par la tonalité des cris de celui-ci ; que ce comportement reste bénin.

De plus, cela ne fait pas d’eux des parents incompétents et ils pourront même être acteurs de la prise en charge en intégrant de nombreux conseils à leur quotidien pour accompagner au mieux leur bout de chou.

Toutefois attention, même si de prime abord, les coliques semblent être bénignes, il faut toutefois s’en inquiéter lorsqu’elles sont accompagnées de fièvre ou de vomissement, car cela peut être révélateur d’une affection plus grave.

Quels sont les différents traitements pour soulager bébé ?

Avant toute chose, il est important d’en parler avec le pédiatre qui suit l’enfant pour éliminer d’autres diagnostics avant de parler de colique du nourrisson. Le pédiatre sera ainsi amené à vérifier la courbe de croissance et de prise de poids de l’enfant, interroger les parents sur l’appétit de l’enfant, le déroulé des repas mais aussi sur le transit, afin d’éliminer d’autres hypothèses comme des allergies ou des intolérances. Il pourra également questionner les parents sur les temps d’éveil et les temps calmes de l’enfant mais aussi sur d’autres manifestations comme la présence de régurgitations ou de reflux gastro-œsophagien pouvant aussi être des sources d’inconfort pour l’enfant.

Colique du nourrisson

Il est important de rappeler que le but n’est pas de “guérir les coliques” mais d’accompagner au mieux les parents et l’enfant dans cette période transitoire. En effet, cette période correspond tout d’abord à la maturation du système digestif et de son système nerveux. Cette période de maturation peut être à l’origine des coliques du nourrisson et de la temporalité de la survenue et disparition de cette affection.

À l’heure actuelle, aucun traitement médicamenteux n’a fait preuve de son efficacité lors d’étude scientifique, même si la trimébutine (médicament agissant sur les spasmes intestinaux) ainsi que des produits d’origine végétal comme la calmosine sont souvent plébiscités par les médecins.

On note une évolution favorable de ces crises avec une disparition entre le 3e et le 4e mois de l’enfant dans 60 à 90% des cas.

L’ostéopathie, une solution pour apaiser l’enfant

L’ostéopathie fait partie des solutions pour apaiser l’enfant. En effet, cette médecine alternative s’intéresse à l’équilibre des différents systèmes du corps humains et du maintien d’une mobilité de l’ensemble du corps par son approche globale. Ainsi par une approche exclusivement manuelle et douce, elle peut être une solution pour vous aider à accompagner votre enfant à travers ces crises dès les premiers mois.

Coliques du nourrisson

Pour cela, l’ostéopathe va dans un premier temps, comme le pédiatre auparavant, s’intéresser au vécu de l’enfant que ce soit lors de la grossesse, à l’accouchement et lors des premières semaines de vie. Il s’intéressera à l’alimentation de l’enfant, au déroulement de ses repas, mais aussi au transit, aux phases d’éveil, au développement de la motricité, aux échanges de l’enfant avec le monde extérieur.

Dans un second temps, il va observer l’enfant dans sa manière de se mouvoir et d’échanger avec le monde extérieur. Puis par des mobilisations douces, il testera la mobilité de l’enfant, au niveau de son système musculo-squelettique mais également au niveau viscéral, pour s’assurer qu’il n’y ait pas de tension qui viennent gêner la digestion et la maturation du système digestif. Il vérifiera aussi le crâne de l’enfant, sa mobilité ainsi que sa base où émerge les fibres nerveuses venant innerver le système digestif du nourrisson. À la suite de cet examen, il pourra alors mettre en place un plan de traitement pour répondre au besoin de l’enfant et surtout pour soulager les crises de bébé.

Quelques conseils pour accompagner les jeunes parents

En parallèle, en tant que parents, vous pouvez également être acteur dans la prise en charge des coliques de votre nourrisson en mettant en pratique quelques conseils :

● Créer un environnement calme pour bébé et éviter les lumières trop fortes, 

● N’hésitez par à porter bébé et le bercer pour le rassurer et faire part de votre présence et de votre accompagnement dans ces moments difficiles pour lui, 

● Vous pouvez également porter bébé en écharpe ou en porte bébé, sa proximité avec vous le rassurera et il sera bercé par vos battements cardiaques

● Masser son abdomen dans le sens des aiguilles d’une montre pour l’aider à évacuer ses gaz,

Coliques du nourisson

● Réaliser des mouvements de massage en ramenant les jambes de l’enfant sur son abdomen en faisant des petits rond pour mobiliser son ventre et aider à libérer les gaz,

● Éviter la suralimentation (lorsqu’il y a trop de biberon ou trop de tétée),

● Limiter l’absorption d’air lors des repas en favorisant une position plus verticale de l’enfant lors des repas, en préférant des biberons avec une taille adaptée selon les besoins de l’enfant et en utilisant des tétines ergonomiques 

● Essayer de bien faire faire le rot en fin de repas

● Limiter les stimulations auditives et visuelles, dans cette période de la vie l’enfant découvre le monde extérieur mais il a aussi besoin de calme pour lui permettre de développer son système nerveux

● Faites une cure de probiotique pour rétablir la flore intestinale

Conclusion

Pour finir, même si cette affection n’a pas d’étiologie précisément définie, nous savons qu’elle est en lien avec la maturation du système digestif de l’enfant.

En effet, cela demeure une période transitoire dans la vie de bébé où l’idée est de l’accompagner au mieux à surmonter cette étape.

Attention toutefois à ne pas généraliser et à ne pas utiliser ce terme à tort et à travers. En effet, en cas de doute, il vaut mieux se référer à un pédiatre pour éviter de passer à côté d’œsophagite, de reflux gastro-œsophagien ou d’infections plus graves.

Néanmoins, n’hésitez pas à adapter votre quotidien avec ces quelques astuces pour accompagner au mieux bébé et à vous entourer de professionnels pour vous aider.

Sources :

- http://campus.cerimes.fr/media... s_abdomino_lombaires/site/html/2_4.html

- https://www.vidal.fr/maladies/... - https://www.gfhgnp.org/recomma... - https://naitreetgrandir.com/fr... r/

- https://www.topsante.com/maman... son-5-gestes-pour-les-calmer-11616

Racontez nous votre parcours thérapeutique, vos symptômes,
et votre éventuelle expérience avec l’ostéopathie !

Temoignages

Votre expérience est précieuse ! Partagez-là avec notre communauté de plus de 189624 patients.

Racontez nous votre parcours thérapeutique, vos symptômes, et votre éventuelle expérience avec l’ostéopathie !


Actu - REFLEX OSTEO - le 1er réseau national de permanence en ostéopathie

Retrouvez tous nos articles sur le thème "BEBE"

Votre navigateur est obsolète!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×