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Douleur au tibia : pourquoi et quel traitement ?

pourquoi mal au tibia

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Une douleur au tibia peut survenir à tout âge et pour différentes raisons. Les causes de cette douleur tibiale peuvent être multiples même si elle est souvent associée à une forte intensité d’activité physique. Le tibia est un os porteur, il absorbe les contraintes. Si on lui en impose trop et qu'on ne le laisse pas se reconstruire, des douleurs peuvent apparaître.

Quand est-ce que j’ai mal au tibia ?

Pendant la course ou la marche

Il est fréquent de retrouver une douleur pendant une activité sportive. La course fait subir des contraintes répétées sur le tibia. Si on ne laisse pas au corps assez de repos alors les tissus peuvent s'enflammer et créer une douleur. Ils n’ont pas le temps de se reconstruire. Il y a 3 tissus notables qui sont intéressants à examiner lors d’une douleur à l’effort.

Le premier est le tissu osseux, en particulier la membrane qui l’entoure. Lorsque celui-ci s'enflamme, on parle de périostite. Le deuxième tissu est le tissu musculaire, notamment des muscles des releveurs des orteils. Enfin, le tissu fascial entraînera le syndrome des loges.

Au repos pendant la nuit

La douleur peut apparaître au repos (par exemple, après avoir fait du sport). Un entraînement trop intense ou nouveau peut donner des douleurs de type courbatures. Ce type de douleur est souvent plus fort 48 heures après l’effort. Dans certains cas, une périostite peut donner de légères douleurs au repos mais la douleur sera moins forte que pendant l’effort.

Attention, si la douleur dure longtemps, s'amplifie et devient très vive pendant la nuit alors il est possible que cela soit un cancer du tibia. Bien que rare, l'ostéosarcome existe bien. Elle touche environ 300 nouveaux cas chaque année d'après la Fondation pour la recherche médicale. Il y a une nécessité de voir son médecin traitant pour faire des examens complémentaires.

Après un choc sur le tibia

Un choc au niveau du tibia peut entraîner une lésion du tissu. Si le choc est de faible intensité, alors une ecchymose peut se former. Elle apparaît lorsqu’un peu de sang s’échappe des vaisseaux sanguins et reste sous la peau en formant une tâche bleue.

Si le choc est beaucoup plus fort, une fracture peut se produire. L’os tibial a une certaine élasticité lui permettant d’absorber les contraintes. Cependant, si l’énergie du choc est trop forte, il ne pourra pas l’absorber et cassera.

Attention, dans certaines pathologies comme l’ostéoporose ou la maladie des os de verres, l’intensité du choc peut être faible et malgré tout provoquer une fracture. Cela étant dû à la composition de l’os qui s’altère.

La périostite tibiale : repérez les symptômes

La douleur d’une périostite se localise généralement sur la partie inférieure du tibia et est due à une trop forte intensité sportive.

La douleur survient surtout pendant la course, la corde à sauter ou même la marche. Dans la plupart des cas, un simple examen clinique permet de déceler une périostite. La présence de nodule sur le tibia est un des signes d’une périostite.

Attention, cette pathologie est souvent confondue avec une inflammation des muscles des releveurs des orteils. Il est facile de faire la différence. Avez-vous mal à la palpation des releveurs des orteils ? (palper sur la partie extérieure du tibia au niveau du muscle) Avez-vous mal quand vous étirez les releveurs ? Avez-vous mal en relevant le pied ? Si ces trois signes sont positifs alors il est probable que cela soit le muscle qui est inflammé et non pas le tibia en lui-même.

Nous avons vu quelques symptômes de la périostite, mais voici une liste qui peut vous aiguiller sur une périostite.

  • Présence d’un léger gonflement sur le tibia
  • Douleur à la palpation
  • Douleur aiguë qui augmente à la mise en mouvement et qui diminue au repos

Le syndrome des loges

La douleur du syndrome des loges apparaît souvent de la même manière qu'une périostite, rendant son diagnostic pas toujours évident.

Dans le cas du syndrome des loges, la douleur est due à un spasme artériel à la suite d’une forte tension au niveau des fascias qui entourent le muscle du tibia. 

Qu'est ce que le fascia ? Il s'agit d'une enveloppe qui entoure et sépare les muscles et certains organes, jouant un rôle de maintien. C’est un tissu vivant qui s’adapte à la contrainte. Si on lui impose plus de contraintes qu’il ne peut en supporter, alors ce genre de pathologie peut apparaître.

Comment soulager une douleur tibia ?

Avoir le bon diagnostic

Avant de vouloir tout mettre en place, il faut savoir quelle est la cause de votre douleur car la prise en charge d’une périostite est différente d’une douleur d’Osgood Schlatter. C’est pour cela qu'il est nécessaire de consulter un professionnel de santé afin d’avoir un diagnostic sur la douleur éprouvée.

Soigner une périostite

Dans un premier temps, il faut limiter les microtraumatismes et les vibrations. Cela passe avant tout par des chaussures et des semelles adaptées. Un bilan podologique peut également être effectué. Un matériel adapté à la pratique du sport pratiqué permet de réduire les contraintes sur le tibia. Un travail par un thérapeute manuel tel qu'un ostéopathe, un chiro ou un kinésithérapeute permet de diminuer les signes de la périostite.

Dans un second temps, il faudra renforcer les muscles du mollet et de la cheville. Le kinésithérapeute pourra faire un bilan complet permettant de donner des exercices spécifiques à votre douleur. Il pourra vous guider sur l’exécution des différents exercices. Voici un exemple d’exercice que l’on peut faire afin de renforcer ses muscles du mollet.

Se mettre sur le bord d’une marche sur la pointe du pied puis contrôler la descente puis recommencer. Commencer avec de faibles répétitions et du temps de repos entre chaque série puis au fil du temps, augmenter le nombre de répétitions et de séries.

Soigner un syndrome des loges antérieurs

Diminuez la charge d'entraînement et l’intensité en intégrant du travail spécifique de mobilisation articulaire sur la cheville, le genou et la hanche afin d’amortir au maximum les contraintes. Puis rajouter progressivement de la charge d'entraînement. Encore une fois dans ce genre de situation un bilan podologique est conseillé.

Soigner après un coup

La solution : après un coup d’une faible intensité, pratiquer le protocole GREC semble une bonne solution. Ce protocole consiste à appliquer de la glace sur la zone douloureuse et laisser l’articulation au repos. On évitera le sport les jours qui suivent. Surélever les jambes et mettre des bas de contention. Tout cela permettra de drainer l’œdème le plus rapidement possible. Bien-sûr, s’il y a une suspicion de fracture, la consultation d’un médecin généraliste sera nécessaire afin de faire des examens complémentaires. La prise en charge sera alors l’immobilisation afin que l’os puisse se reconstituer.

Douleur au tibia : et si c'était une autre pathologie ?

Certaines pathologies peuvent donner des douleurs tibiales et demandent une plus grande attention.

Le cancer du tibia :

Bien que rare, le cancer du tibia existe. On appelle cela l'ostéosarcome et se développe en grande partie sur les os longs. Les symptômes sont des douleurs tibiales durables qui s’amplifient avec le temps. Également accompagné de perte de poids, fatigue généralisée et de l’apparition d’une grosseur anormale dans la région.

La phlébite :

Certaines douleurs peuvent être d’origine vasculaire. Elles se localisent derrière le tibia avec une sensation de fourmillement qui augmente pendant la marche. Si vous présentez ce genre de symptôme avec un œdème bleu/ violet, une jambe plus dure d’un côté que de l’autre ; alors cela peut être une phlébite. Dans ce cas, une consultation aux urgences est nécessaire. En effet, cela résulte d’une obstruction au niveau d’une veine, que l’on appelle Phlébite. La phlébite est causée par la présence d’un caillot qui bouche une partie ou la totalité d’une veine superficielle ou profonde. Le risque étant que ce caillot parte dans la circulation veineuse et finisse dans les poumons ce qui pourra entraîner une embolie pulmonaire. Ce caillot peut se former après un alitement prolongé et/ou suivant notre mode de vie. On sait que dans la maladie de Buerger, qui donne souvent des caillots dans les membres inférieurs et qui touche plutôt les hommes fumeurs, l’arrêt du tabac permet de stabiliser la maladie. Donc l’hygiène de vie est très importante pour éviter la formation de ce genre de caillot.

Conclusion :

Nous avons vu qu’il y avait plusieurs origines à la douleur tibiale. Chaque prise en charge est différente et c’est pour cela qu’il est nécessaire de bien connaître l’origine de sa douleur. La consultation avec un professionnel de santé permettra d’avoir un diagnostic plus précis de cause à effets sur la douleur concernée afin de pouvoir la prendre en charge.

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